Parce qu’ils comptent défendre tant les emplois que le service public sur le réseau autoroutier, les
salariés des Autoroutes du Sud de la France annoncent un mouvement
social «en fin de semaine». Sans préciser ni le jour, ni l’heure, les
«syndicats CGT, FO et UNSA» ont publié un communiqué de presse hier en
direction des usagers. «Tous les salariés des autoroutes du Sud de
la France, Languedoc Roussillon soutenus par les organisations
syndicales manifestent pour dénoncer une baisse drastique des effectifs
qui entrainent une forte dégradation des conditions de travail et de
sécurité des salariés restant en place. Depuis 2006, année de la
privatisation d’ASF au profit du groupe Vinci, les tarifs augmentent
d’année en année alors que les effectifs, quant à eux, fondent comme
neige au soleil. Depuis cette date, VINCI a détruit plus de 200 emplois
sur la région Languedoc Roussillon, sans aucune embauche», affirment les
syndicats, sous la plume de Philippe Carles. Selon eux, «il s’ensuit de
réelles difficultés pour les salariés comme pour les usagers qui se
retrouvent devant des péages désertés. Le service que le client est en
droit d’attendre n’existe plus. Les usagers patientent de longues
minutes au péage dès qu’une anomalie survient (carte ou billet coincé …)
depuis que le personnel n’est plus sur place physiquement...»,
ajoute-t-il..
Dans
le contexte de crise que traverse notre pays et compte tenu des
excellents résultats d’ASF, les syndicats , CGT, FO et UNSA demandent à
la direction générale de leur entreprise qu’elle adopte une attitude
citoyenne en créant des emplois. Cela soulagerait les conditions de
travail de ses salariés et restituerait une qualité de service et de
sécurité digne de ce nom aux usagers», ajoute le porte parole de
l’intersyndicale.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire