Unsa – Autoroutes

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dimanche 11 décembre 2016

Autoroutes : hausse des accidents mortels liés à l'inattention, campagne de l'ASFA contre le téléphone au volant




Si l'inattention était impliquée dans 4% des accidents mortels avant 2010, elle représente aujourd'hui 17% des cas. Un forte croissance que l'on peut notamment imputer à l'explosion de l'utilisation du téléphone au volant. Face à cette importante évolution, l'ASFA, l'association, lance une campagne de sensibilisation pour rappeler aux conducteurs de rester concentrés sur la route.

L'AFSA a ainsi mené une enquête auprès de 2.000 conducteurs afin de dresser un portrait des comportements d'aujourd'hui. Comme à chaque à fois dans ce type d'enquête, les personnes interrogées avouent majoritairement qu'elles téléphonent au volant (57%). Elles sont également près d'un tiers à consulter leurs SMS, mails et autres notifications.

20 % des sondés précisent même qu'il leur arrive d'envoyer des messages. Une proportion qui est deux fois plus importante chez les 25-35 ans. Mais l'autre évolution de comportement concerne les professionnels qui profitent davantage de ces connexions pour poursuivre leur travail et sont plus d'un tiers à envoyer des messages pendant leurs trajets pros. Les accidents de la route restent d'ailleurs la première cause de mortalité au travail en France.

S'il ne faut que quelques secondes pour lire un message, l'ASFA tient à rappeler qu'à 130 km/h, un véhicule parcourt 170 mètres en 5 secondes. Ce sont ainsi 170 mètres pendant lesquels le conducteur ne regarde pas la route.

Pour alerter les usagers sur ces comportements à risque, l'ASFA lance une campagne de prévention entièrement digitale autour du slogan "Le téléphone, on l'oublie !" et du hashtag #SurAutoroute. 

Le message est relayé sur les réseaux sociaux aux côtés de courtes vidéos montrant les conséquences de la déconcentration au volant.

On terminera en rappelant que l'usage ou la manipulation d'un téléphone portable pendant la conduite d'un véhicule est puni d'une amende de 135 euros et d'un retrait de 3 points sur le permis de conduire.

voir la vidéo du simulateur sur le site le repaire des motards : lien

Sécurité routière : le portable, fléau mortel à 130 km/h

Les accidents liés à l'inattention sur autoroute sont quatre fois plus nombreux qu'en 2010. Principal coupable ? Le téléphone, cible d'une campagne d'information.

Une nuit sur autoroute. La chaussée est sèche. Pierre se penche pour changer la musique diffusée par son portable. Sa voiture fait une embardée, part en tonneaux puis s'immobilise sur le toit sur la voie du milieu. Il parvient à s'extraire du véhicule. Mais, derrière lui, un autre conducteur, qui circule à vive allure sur la voie médiane, voit au dernier moment la voiture accidentée, sur le toit tous feux éteints. L'automobiliste la percute puis finit sa course sur la file de droite. Pierre est tué. Sur les 174 personnes décédées l'an dernier sur autoroute, 17 % ont perdu la vie, comme Pierre, à cause d'un moment d'inattention.

C'est ce que révèle une étude réalisée par l'Association des sociétés françaises d'autoroutes (Asfa). Si la somnolence, l'alcool et la vitesse restent les trois principales causes de mortalité sur le réseau autoroutier, l'Asfa constate qu'il y a eu 2016 quatre fois plus d'accidents mortels liés à l'inattention qu'en 2010. Et qui dit inattention dit essentiellement usage du téléphone en conduisant.

Lire la suite sur le site du parisien.fr : lien

Autoroutes : le marché de dupes dévoilé sur le « gel » des péages



Un rapport indique que le prétendu « gel » des tarifs des autoroutes décidé par l’Etat en 2015 rapportera en fait 500 millions d’euros de plus aux grandes sociétés privées qui les exploitent.
Et un scandale de plus dans le dossier déjà épais de la privatisation des autoroutes.  Selon un rapport rédigé par l’Autorité de la régulation des activités ferroviaires et routières (Arafer), le « gel »  des tarifs des péages autoroutiers, décidé en 2015 entre l’Etat et les concessionnaires autoroutiers en plein scandale de la rente constituée sur le dos des usagers, devrait au final gonfler les poches des seconds. Car les hausses des tarifs qui suivront le « dégel » des tarifs, entre 2019 et 2023, permettra aux grandes sociétés de se « refaire » rapidement et abondamment. Au total, calcule l’Arafer, les augmentations devraient en effet rapporter plus d’argent que ce que leur coûte le gel des tarifs, avec une plus-value estimée à un demi-milliard d’euros.

Les rois du bitume font la loi



Pour le porte-monnaie des Français, les années électorales ont parfois du bon. Les hausses des prix réglementés par le gouvernement sont le plus souvent modérées. En vertu de cet adage, les automobilistes devraient se réjouir de la hausse des tarifs autoroutiers de février 2017. Avec +0,76 % en moyenne sur l’ensemble des 8 000 km du réseau exploité par trois groupes internationaux (Vinci avec ASF, Cofiroute et Escota, Eiffage avec APRR et Area, Abertis avec Sanef et SAPN), c’est la deuxième plus faible augmentation depuis une dizaine d’années, après le gel imposé par Ségolène Royal en 2015, et sans doute pour longtemps.



lire la suite sur le site de l'Unsa Sanef : lien

 

mercredi 7 décembre 2016

Tarifs des autoroutes : l’autorité de régulation estime que les automobilistes seront pénalisés

Pour l’autorité indépendante, l’accord que les concessions ont signé avec l’Etat en 2015 coûtera 500 millions d’euros de plus aux automobilistes.

« Je ne suis pas un procureur, je ne cite que des chiffres. » Bernard Roman, le nouveau président de l’Autorité de régulation des activités ferroviaires et routières (Arafer), ne veut pas raviver la polémique opposant des sociétés d’autoroutes à la santé florissante à des automobilistes piégés par des hausses des prix des péages.

C’est pourtant ce qui ressort de la première synthèse des comptes des concessionnaires publiée, mardi 6 décembre, par l’autorité indépendante depuis sa nomination, le 20 juillet. Avec d’un côté des dividendes qui font plus que doubler et de l’autre des tarifs grimpant plus que prévus, avec l’approbation du gouvernement.

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Prix des péages : les automobilistes se sont fait rouler

L'Etat a décidé un gel du prix des péages d'autoroutes en 2015. Un faux cadeau : selon un rapport paru hier, les Français vont payer 500 M€ de plus.

Heureux comme un concessionnaire d'autoroutes. Dans son premier rapport annuel sur le secteur publié hier matin, le gendarme du rail et de la route, l'Arafer, révèle que le gel des prix des péages, ordonné par l'Etat en 2015, va en réalité coûter environ 500 M€ de plus aux automobilistes sur les vingt années à venir.

Début 2015, en pleine polémique sur la rente des autoroutiers, dénoncée dans un rapport de l'Autorité de la concurrence, le gouvernement et la ministre de l'Environnement, Ségolène Royal, décident que la hausse des péages, pourtant mécanique chaque année, n'aura pas lieu. En avril de la même année, les ministères de l'Economie et de l'Environnement et les concessionnaires signent un protocole d'accord. Celui-ci entérine une prolongation de la durée des concessions en échange d'investissements supplémentaires sur le réseau.

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mardi 20 septembre 2016

Péage gratuit le 5 avril 2016 contre la loi travail : l'APRR dépose plainte contre les syndicats pour "préjudices"



Le 5 avril 2016, les syndicats CGT, Force ouvrière, FSU, Solidaire et le Comité de mobilisation de l'Université de Franche-Comté réalisaient une action de péage gratuit contre la loi El Khomri à Ecole Valentin. La société d'autoroutes APRR a déposé plainte pour "préjudice" et réclame 2 400 euros aux syndicats…

Les responsables syndicaux sont convoqués à la gendarmerie. D'autres plaintes pour le même motif ont été déposées par l'APRR contre les organisations syndicales. 

"Nous exigeons l'abandon des poursuites engagées contre les représentants syndicaux du Doubs"
Les syndicats dénoncent "cette nouvelle tentative de criminalisation de l'action syndicale qui s'inscrit dans une politique nationale de sanctions pénales contre les militants et les responsables syndicaux des entreprises en lutte (salariés de Goodyear, Air France, France Télécom, La Poste, etc.) mais aussi les manifestants opposés à la loi El Khomri", dans un communiqué. "Nous exigeons l'abandon des poursuites engagées contre les représentants syndicaux du Doubs", est-il ajouté, "Nous ne nous tairons pas et continuerons à nous mobiliser et à revendiquer l'abrogation de la loi travail". 

Les syndicats "étonnés" 
La CGT, FO, FSU, Solidaires et le Comité de mobilisation de l'Université de Franche-Comté avouent être "étonnés qu'une entreprise réalisant des profits considérables grâce à une concession de service public obtenue à des conditions excessivement favorables, cherche à faire réprimer une action syndicale menée de façon symbolique et pacifique". Ils souhaitent que "soit porté à la connaissance du plus grand nombre l’avis rendu par l’Autorité de la concurrence le 18 septembre 2014, qui, déjà à l’époque « déplorait la situation de rente autoroutière (26 % d’augmentation du chiffre d’affaires en 7 ans) » des sociétés concessionnaires."

sources : lien

Nouveau plan autoroutier, Vinci, Eiffage et Sanef augmentent à nouveau les péages

Le premier plan de relance autoroutier avait exigé deux ans de bras de fer entre Ségolène Royal et les sociétés d'autoroutes. Un contrat "gagnant gagnant" signé le 9 avril 2015 devait redonner ses pouvoir à l'Etat. Le nouveau plan de relance annoncé par Alain Vidalies sera l'occasion rêvée de tester ce pouvoir retrouvé. Mais pas de lever le secret.

Nouveau tollé contre les péages autoroutiers. En annonçant hier dans le JDD un nouveau plan de relance pour financer 30 chantiers sur les autoroutes de France, Alain Vidalies a réveillé le débat sur la rente scandaleuse des sociétés d’autoroutes. Cette fois-ci, une hausse annuelle des péages de 0,3% à 0,4% entre 2018 et 2020 est envisagée en échange d’un milliard d’euros de travaux. A ajouter à l’augmentation que les sociétés d’autoroutes négocient chaque année avec l’Etat sur la base d’un calcul complexe à base de taux d’inflation. Qui s’ajoute au gel des péages décrété en 2015 (1,07% en moyenne), qui doit aussi faire l’objet d’un rattrapage de quelques points de pourcentage pendant huit ans jusqu’en 2023. N’en jetez plus! Le gouvernement qui promettait par la voix de sa ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal, de mettre à plat les contrats de concessions autoroutières, de bloquer les hausses systématiques et de tordre le bras aux sociétés d’autoroutes jusqu’à les menacer de renationalisation, a visiblement changé d’avis.

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sources :  challenges.fr

vendredi 24 juin 2016

Jean Mesqui prend les rênes de l’ASFA

Ce mercredi 22 juin, le conseil d’administration de l’Association des sociétés françaises d’autoroutes (ASFA) a élu – à l’unanimité – Jean Mesqui comme président. L’ancien délégué général remplace ainsi Pierre Coppey, qui assurait la présidence de l’ASFA depuis quatre ans.

Faire de l’Association des sociétés françaises d’autoroutes (ASFA) un « think tank opérationnel ». Tel est l’objectif que s’est assigné Jean Mesqui, son nouveau président. Elu ce mercredi 22 juin, à l’unanimité, lors de l’assemblée générale de l’association, Jean Mesqui souhaite ainsi inscrire son action dans la continuité de la présidence de son prédécesseur, Pierre Coppey. « Nous poursuivrons le développement de notre plan stratégique interne, initié en 2012, sous la précédente mandature. Via une nouvelle gouvernance et l’élaboration d’études prospectives, l’ASFA doit devenir une sorte de « think tank » capable de concevoir et de proposer des solutions opérationnelles », fait savoir Jean Mesqui.

Comment les Français imaginent-ils l'autoroute de 2050 ?



Dans une étude récente publiée par l'association fédérant la profession (Asfa), il apparaît que les Français nourrissent de véritables attentes à l'égard des infrastructures autoroutières. Ils souhaitent notamment un nouvel élan de modernité.

L'autoroute française de demain devra être entièrement connectée. C'est une des attentes prioritaires des automobilistes, à en croire les résultats de l'étude menée par l'institut Harris pour le compte de l'Asfa*. Pour 83% des 1007 sondés, les réseaux autoroutiers seront probablement plus digitalisés et communicants.

L'étude Asfa/Harris avait pour but de dessiner les contours de l'autoroute de 2050. Dans l'esprit de 35% des Français, l'industrie autoroutière fait preuve d'un manque d'innovation. En revanche, 73% des sondés croient que les choses changeront dans le bon sens d'ici à 2050. Comme un paradoxe, si 76% des Français jugent les autoroutes adaptées aux usagers, seulement 70% entrevoient une amélioration au cours des prochaines décennies. 

Des voies prioritaires

Le chauffeur espagnol " grugeait " au péage



Le conducteur de poids lourd prenait deux tickets au lieu d’un seul et réalisait des trajets fictifs pour alléger sa facture d’autoroute.

Valence en Espagne - Rungis en région parisienne. Près de 1.300 kilomètres à avaler pour ce chauffeur routier espagnol. Avec à la clé une jolie facture de carburant et de péage lorsqu'il emprunte l'autoroute. Des frais sans doute trop élevés qui ont poussé le routier à « gruger » Cofiroute, entre le Loir-et-Cher et le Loiret. 

Pendant un an, entre janvier 2014 et février 2015, le chauffeur emprunte ainsi à 31 reprises l'A 71 via le péage de Lamotte-Beuvron. Il remonte jusqu'à Artenay, quitte l'autoroute et rejoint la route nationale jusqu'à Rungis. Il s'acquitte alors pleinement et honnêtement de ses frais d'autoroute. C'est au retour que l'Espagnol est plus regardant sur la facture. Après être passé à Orléans récupérer sa marchandise, il y reprend l'autoroute jusqu'à Salbris. Et plutôt que de valider son ticket orléanais, il ressort le second ticket qu'il a pris soin de récupérer au péage de Lamotte, à l'aller, par une manœuvre de recul de son camion à la barrière de péage ! Par cette technique, le montant affiché s'allège de manière conséquente : 3,80 € pour 18 km fictifs entre Lamotte et Salbris. En réalité, le trajet effectué sur la portion Orléans Salbris compte une soixantaine de kilomètres pour une quinzaine d'euros.

Des logiciels de détection d'anomalies

samedi 18 juin 2016

VINCI : triste bilan accidentogène

Autoroute A9, juin 2016.
Déjà 16 véhicules de sécurité heurtés sur le réseau VINCI Autoroutes depuis le début de l'année...


sources : www.facebook.com/VINCIAutoroutes

STRASBOURG - Contournement autoroutier De l’argent public pour Vinci ?



Le conseil d’administration de la Banque européenne d’investissement (BEI) a validé en octobre 2015 l’idée d’un financement du contournement autoroutier de Strasbourg à hauteur de 280 millions d’euros via le fonds européen pour les investissements stratégiques (FEIS).

La BEI est la banque de l’Union européenne. Le dossier strasbourgeois est ainsi retenu dans le cadre du plan Juncker, ou plan d’investissement pour l’Europe qui consiste en un financement de grands projets d’infrastructures dans un esprit keynésien de soutien à l’investissement et donc à l’emploi. Le plan est lui-même financé par les États et l’Union européenne.

dimanche 1 mai 2016

Autoroutes Escota : Petits échanges de badges entre amis



Sur l'autoroute, roule parfois le petit train. Cette technique de fraude - qui consiste à coller la voiture devant pour passer sans payer - est un classique. Les fraudeurs se sont donc risqués à une petite innovation.

Il y a quelques mois, une poignée d'entre eux a souscrit à des abonnements - au moyen de faux RIB - et retiré des badges, avec pour intention de les revendre à des artisans et entreprises.

Résultat : les badges ont chauffé, au rythme d'allers-retours fréquents, et donc forcément suspects, entre Fréjus et Le Muy. Un manège qu'a bien compris le service fraude d'Escota.

Grâce à une collaboration étroite entre celui-ci et le commissariat de Fréjus, les véhicules en question ont pu être identifiés, et le trafic démantelé. Deux interpellations ont été effectuées dans le centre-ville raphaëlois et plusieurs du côté de Nice. Des dizaines d'individus sont concernés et le préjudice causé à Escota s'élève à 12 000 euros.

Tous sont actuellement poursuivis pour escroquerie, faux et usage de faux. À trop vouloir frauder pour ne pas payer, on en vient finalement à le payer cher…

sources : Var-Matin