Unsa – Autoroutes

49 avenue Gambetta, 60600 Clermont

Tél : 06 07 80 17 17 / E-Mail : unsa-autoroutes@orange.fr

lundi 13 juillet 2015

un mort et un blessé grave dans un accident sur l’A62

Un poids lourd a violemment heurté une camionnette de dépannage des autoroutes. Le conducteur du camion a reconnu qu'il téléphonait au moment de l'accident.

Un accident mortel s'est produit mardi 30 juin, peu après 19 heures, sur l'A 62, aux abords du pont de la D 911, sur la commune de Montesquieu. Un poids lourd de 44 tonnes transportant du poisson et appartenant à la société de transports Atlantique Froid, basée en Vendée, a violemment heurté une camionnette de dépannage d'ASF (Autoroutes du Sud de la France).

Le premier véhicule a tapé la glissière de sécurité avant de se retourner dans le talus en portefeuille. Les pompiers ont dû dépêcher une grue afin de désincarcérer les victimes. Prisonnier de sa cabine, le chauffeur, originaire de Gironde et âgé de 65 ans, était conscient. Blessé, il a été transporté au centre hospitalier d'Agen mais ses jours ne sont pas en danger. Son passager, Eddy Rasfa, un jeune homme de 23 ans originaire de l'Aude, est décédé sur place.

22e victime de la route 
Au moment de l'accident, le conducteur du véhicule ASF venait porter assistance à un autre chauffeur de poids lourd qui avait dû s'arrêter sur la bande d'arrêt d'urgence pour changer une roue. Il n'était pas à bord lors de l'impact et s'en est sorti indemne. L'enquête a permis de déterminer que le conducteur du camion était en train de téléphoner au moment de l'accident, ce que le sexagénaire a reconnu.
L'autoroute a été bloquée pendant un long moment, occasionnant environ deux kilomètres de bouchons dans le sens Bordeaux-Toulouse. Puis elle a été rouverte sur une voie seulement.
Il s'agit de la 22e victime sur les routes de Lot-et-Garonne depuis le début de l'année, la sixième depuis le début du mois.

http://images.sudouest.fr/images/2015/07/01/1980466_287_10142820_800x400.jpg?v=1
 
sources et crédit photo : sudouest.fr

 

Un DVD pour protéger les employés en intervention sur les autoroutes



L'autoroute est cinq fois plus sûre que les autres infrastructures routières: le nombre de tués y a été divisé par deux depuis 2000. Mais le personnel qui travaille sur le réseau est, quant à lui, toujours exposé. Les chiffres ne baissent pas, alerte l'ASFA, l'association des Sociétés Françaises d'Autoroutes, qui a rassemblé dans un DVD les témoignages de ceux qui ont été victimes de l'imprudence des usagers de la route.

Ainsi Bernard, Luis, Alexandre, Christian, Jean-Christophe, José, Christelle, tous agents autoroutiers, racontent le moment où leur vie a basculé à cause d'un conducteur. Ce DVD, va être diffusé auprès d'auto-écoles afin de sensibiliser les futurs conducteurs à l'importance d'adapter leur conduite et de redoubler de vigilance quand des hommes et femmes travaillent sur le réseau.

Le nombre d'accidents ne baisse pas
Ainsi, chaque année, 10.700 personnes interviennent sur autoroute, pour plus de 410.000 interventions, destinées à la sécurité des conducteurs. Or en 2014, le nombre des accidents impliquant ces employés en intervention reste quasiment stable, avec 103 accidents en 2014 contre 105 en 2013. Il en est de même pour les accidents corporels: 17 en 2014 contre 16 en 2013. «Le bilan humain reste lourd avec un agent autoroutier tué en 2014, tout comme en 2013. Depuis 2002, 22 agents travaillant sur le réseau autoroutier ont perdu la vie», rappelle-t-on à l'ASFA qui a analysé les situations au cours desquelles le personnel était en danger.

Ainsi, 46 % des accidents surviennent lors d'opérations de balisages de chantier ou d'intervention en urgence pour porter secours aux conducteurs accidentés ou en panne. Par ailleurs, les débords sur la bande d'arrêt d'urgence, en particulier ceux des poids lourds, sont à l'origine de nombreux heurts de véhicules arrêtés pour des motifs de service: 30 % des accidents du personnel autoroutier ont lieu sur la bande d'arrêt d'urgence.

Également l'ASFA a relevé que le non-respect des distances de sécurité entre les véhicules est à l'origine de près de 50 % des accidents avec heurts de FLU (Flèches Lumineuses d'Urgence) et de FLR (Flèches Lumineuses de Rabattement) équipant les fourgons d'intervention pour signaler la neutralisation d'une voie.

«Alcool, drogue, inattention, somnolence et non-respect des limites de vitesse au droit des zones d'intervention sont à l'origine de ces accidents», relève l'ASFA.

sources : le fifi, le gaga, le figaro.fr

Nouveaux recours contre les concessions d'autoroutes

Conclu le 9 avril dernier, l'accord entre l'État et les concessionnaires d'autoroutes (ASFA) suscite la colère de nombreux citoyens. Cinq associations ont déposé en mai et juin deux recours, respectivement adressés au Conseil d'État et au tribunal de l'Union européenne.

Fin 2014, le Premier ministre, Manuel Valls, avait exprimé son intention de parvenir à un accord «gagnant-gagnant». Mais le président de la République, François Hollande, avait finalement prolongé la concession de deux à trois ans selon les cas, en échange d'investissements. Vinci et consorts s'étaient ainsi engagés à effectuer pour 3,2 milliards d'euros de travaux divers et avaient annoncé la création de 10 000 emplois.
C'est cet accord qui constitue la base des deux recours déposés ces dernières semaines.

Alors qu'il sera essentiellement question de détails techniques au Conseil d'État, les débats devraient davantage se concentrer sur le fond devant le tribunal de l'Union européenne.

Les associations y mettront en avant trois points essentiels. L'absence d'obligation de mise en concurrence préalablement à la signature de l'accord. Le fait que l'avis rendu par la Commission considère l'année 1997 comme début des concessions alors qu'elles sont antérieures, et enfin, les bénéfices réalisés par les sociétés exploitantes.

L'accord signé entre l'État et l'ASFA reste très mystérieux, des parlementaires et même la commission développement durable de l'Assemblée n'ont pas pu avoir accès à l'intégralité du dossier.
Si l'ASFA ne s'est pas montrée inquiète suite à ces recours, les associations tablent bel et bien sur une victoire pour au moins relancer le débat.

sources: ladepeche.fr