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samedi 9 octobre 2021

Le premier péage sans barrières installé sur l'A79 (Allier) : les tests débutent en octobre

Le premier portique de péage à flux libre a été installé sur la future A79, dans l'Allier, entre Le Montet et Cressanges. Sa gestion est confiée à APRR, chargé de tester l’intégration des données. Des tests qui débutent dès ce mois-ci.  

Le premier portique de péage à flux libre a été installé fin août entre Le Montet et Cressanges. Cinq autres portiques doivent être installés dans les mois qui viennent le long des 88 km de la future autoroute A79.

  

C'est la première fois à cette échelle sur le territoire français, qu'un système de perception du péage sans barrière, dit péage en flux libre ou « free flow », est mis en place sur une autoroute. 

Une seule barrière de péage classique est prévue à l’extrémité ouest de l’autoroute,  à la jonction avec l'A71,à  Deux-Chaises.  

Pour rappel, le système à flux libre est une solution qui permet de circuler en flux continu, sans marquer d’arrêt à une barrière de péage, mais aussi de réduire l’impact écologique. Car à la différence des barrières pleine voie qui nécessitent une emprise foncière importante, le portique flux libre favorise la préservation de surfaces végétales. 

Profilé en aluminium, ce premier portique mesure 33,55 m de long et sa hauteur sous poutre est de 6,69 m. Le poids de la structure, constituée de 5 pièces, est de 8 tonnes. 

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mercredi 15 septembre 2021

Actualité de la branche

 


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La renationalisation des autoroutes rapporterait-elle des milliards d'euros à l'Etat, comme l'affirment Arnaud Montebourg et Marine Le Pen ?

Le coût de la reprise en main de la gestion du réseau autoroutier par une régie publique est estimé entre 20 et 40 milliards d'euros. Des incertitudes planent sur la capacité de l'Etat à être un bon gestionnaire.

Renationaliser les autoroutes. Arnaud Montebourg comme Marine Le Pen ont fait de cette promesse l'un de leurs premiers arguments au moment de lancer leur campagne pour l'élection présidentielle. La candidate du Rassemblement national a même chiffré, dans un entretien au Figaro le gain potentiel, pour les automobilistes comme pour l'Etat. La reprise en main par la puissance publique permettrait de "faire baisser de 10 à 15% le prix des péages" et de "livrer un milliard et demi d'euros par an au budget de l'Etat". La renationalisation est-elle possible ? La fin des concessions privées serait-elle si profitable ? Comme souvent, lorsque l'on regarde en détail les conséquences d'une telle proposition, les réponses ne sont pas si simples.

Pas de nationalisation sans indemnisation "juste"

L’Espagne supprime les péages des principales autoroutes de Catalogne

Le gouvernement espagnol a décidé de ne pas prolonger les concessions détenues jusque-là par des filiales du groupe Abertis.

Plus de 500 kilomètres d’autoroutes sont devenues gratuites, en Catalogne, mercredi 1er septembre, le gouvernement espagnol ayant décidé de ne pas prolonger les concessions détenues jusque-là par des filiales du groupe Abertis. Fini, donc, les péages sur l’AP-7 entre La Jonquère, à la frontière française, et Tarragone, dans le sud de la région du nord-est de l’Espagne, ainsi que sur l’AP-2, entre El Vendrell, sur la côte, et la région de l’Aragon, à l’ouest.

Sur ces deux autoroutes, appartenant à l’Etat, plus de 100 000 véhicules par jour circulent, dont environ 20 000 camions. Le gouvernement catalan a, pour sa part, pris une décision semblable pour deux voies rapides de propriété régionale, dont l’autoroute du Maresme, la plus ancienne voie payante d’Espagne, en service depuis 1969.

Ne pas prolonger la durée des concessions autoroutières, qui devaient arriver à échéance durant son mandat, est un engagement pris par le président du gouvernement espagnol, le socialiste Pedro Sanchez, lorsqu’il est arrivé au pouvoir en 2018. Depuis, près de 600 kilomètres d’autoroutes à péages, construits il y a quarante à cinquante ans, sont devenus gratuits, à commencer par l’AP-1, entre le Pays basque et la Castille, puis l’AP-4, qui relie Séville et Cadix, en Andalousie, et le tronçon de l’AP-7, entre Alicante et Tarragone, qui longe la côte méditerranéenne.

« Une spoliation »

Avec les tronçons catalans, ce sont plus de 1 000 km d’autoroutes qui voient disparaître leurs stations de péages. Cependant, la gratuité de la circulation devrait y être provisoire. Dans le plan espagnol de relance envoyé à Bruxelles fin avril, le gouvernement s’est engagé à « développer un système de paiement pour utilisation du réseau de voies de haute capacité qui permette de couvrir les coûts de maintenance et d’intégrer les effets négatifs du transport routier ». Il se donne un an pour élaborer un nouveau schéma de financement des autoroutes, sur le modèle des vignettes, comme en Suisse, ou du paiement au kilomètre, comme au Portugal, et jusqu’en 2024 pour l’appliquer. Au passage, tous les automobilistes devraient être logés à la même enseigne, où qu’ils vivent.

Jusqu’à ce mercredi, la Catalogne était, en effet, la région d’Espagne avec le plus de kilomètres d’autoroutes à péage : près de la moitié du réseau, contre environ 18 % dans le reste du pays. Une situation qui avait alimenté, ces dernières années, le discours victimiste des nationalistes catalans. « C’est une spoliation qui durait depuis trop longtemps », a encore déclaré le vice-président du gouvernement catalan, l’indépendantiste Jordi Puignero, le 26 août, avant de prévenir que « le modèle selon lequel les Catalans paient et les citoyens espagnols non, ne se répétera pas ».

En attendant, les écologistes s’inquiètent des conséquences de la fin des péages sur la fréquentation des trains de banlieue et craignent une forte augmentation du trafic routier.

sources : lemonde.fr 

lundi 6 septembre 2021

En juillet, le trafic autoroutier du réseau Vinci est repassé au-dessus de son niveau de 2019

Le groupe de construction et de concessions Vinci enregistre un beau mois de juillet, avec un trafic autoroutier en hausse de 6,3% sur deux ans. La situation est plus compliquée chez Vinci Airports. 

Après des mois de crise sanitaire, de confinement et de frustration, l’envie de vacances et de dépaysement était grande. Nombreux sont ceux à avoir profité de la levée des restrictions sanitaires pour s’évader…

Les chiffres du trafic autoroutier publiés par Vinci confirment cette tendance. En juillet, le trafic a dépassé de 6,3% son niveau de 2019 (la comparaison sur un an n’est pas pertinente). La performance est tirée par les véhicules légers, dont le trafic a été 7,6% supérieur à ce qu’il était il y a deux ans. Pour les poids lourds, à l’inverse, Vinci note une baisse de 3,5% par rapport au niveau de 2019, en raison d’un effet calendaire défavorable. Il y a eu « deux jours ouvrés de moins en juillet 2021 par rapport à juillet 2019 », explique le groupe.


 

Baromètre sécurité du personnel en intervention, bilan juillet 2021


 

samedi 23 janvier 2021

vendredi 22 janvier 2021

Sécurité du personnel autoroutier : bilan de l'année 2020.

 

Certains se satisfont d'avoir signé un accord de branche leur permettant de voir ces chiffres ... ou comment se contenter de (très) peu.
 
Nous aurions préféré un accord évitant ce genre de bilan