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mardi 20 juin 2017

Sécurité routière : 41 véhicules de sécurité heurtés en 2017 sur le réseau Vinci Autoroutes



Le seuil des 40 véhicules d’intervention heurtés sur le réseau VINCI Autoroutes a été franchi cette semaine alors qu’un fourgon de patrouille a été percuté jeudi 16 juin par un poids lourd 

Depuis le début de l’année 2017, on constate une augmentation inquiétante des heurts de véhicules de sécurité. En 2016 : 52 fourgons ont été heurtés sur le réseau VINCI Autoroutes par des conducteurs inattentifs ou endormis, et 124 sur l’ensemble du réseau autoroutier français.

Le 16 juin,  un fourgon stationné sur la bande d’arrêt d’urgence de l’autoroute A10 en Indre-et-Loire dans le secteur de Tours en direction de Paris, en protection d’un poids lourd dont l’une des roues avait crevé, a été frôlé par un camion qui lui a arraché le rétroviseur.

Le 15 juin, un fourgon a été heurté par un poids lourd dans les Bouches-du-Rhône sur l’A8 en direction d’Aix-en-Provence était positionné sur la bande d’arrêt d’urgence. L’homme en jaune se trouvait sur la voie de gauche pour ramasser un objet. Il a vécu une situation traumatisante car le poids lourd est passé entre lui et son véhicule d’intervention.

Le 11 juin, moins d’une semaine avant, un autre accident très impressionnant s’était produit sur l’autoroute A89 en Gironde en direction de Clermont-Ferrand alors que deux hommes en jaune étaient en train d’intervenir pour réparer la chaussée. Une voiture est venue percuter le fourgon d’intervention avant de s’immobiliser plusieurs dizaines de mètres plus loin. Le fourgon a été projeté et couché sur le flanc par la force du choc.

Si les accidents de ces derniers jours n’ont heureusement pas fait de victimes, ce n’est pas toujours le cas, comme en témoigne Cédric, ouvrier autoroutier, percuté lors d’une intervention sur l’autoroute A89 en Aquitaine. Il intervenait auprès d'un poids lourd en panne sur l'A89 quand une voiture l'a percuté, le projetant à 12m :

mercredi 12 avril 2017

L'Unsa 3eme Syndicat Autoroutier


qu'importe le manque de moyens, seule compte la conviction
 

Des conducteurs de poids lourds " hommes en jaune " d'un jour

Vinci invite des conducteurs de poids lourds à exercer le métier de patrouilleur. Objectif : leur faire découvrir l’autoroute sous un autre visage et attirer leur attention sur la sécurité.



Sur la voie de gauche de l'autoroute A 83, au niveau du viaduc de l'Egray, le trente-huit tonnes passe à 90 km/h. « Attention, ça va secouer un peu », lance Pascal au volant de son fourgon aux couleurs de Vinci. Pascal est ce qu'on appelle un « homme en jaune » et il participe ce matin-là à un exercice un peu particulier.

Le concessionnaire autoroutier accueille trois conducteurs de poids lourds de l'entreprise Antoine de Cholet (200 camions, 300 conducteurs). Objectif de cette journée, leur faire découvrir le quotidien des employés et leur apprendre le mode de fonctionnement de l'autoroute.

" C'était très angoissant "
L'exercice est basique, mais peut-être l'un des plus impressionnants du métier : baliser un chantier, donc poser des cônes et ensuite les enlever. Raphaël Moreau, responsable relations humaines et chargé de la formation chez le transporteur choletais, ne regrette pas d'avoir accepté l'invitation de Vinci : « Hier, un chauffeur est venu en pensant perdre une journée, le soir il avait changé d'avis en nous disant que c'était très angoissant ».

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Sources : lanouvellerepublique.fr
crédits photo : NR Eric Pollet

lundi 27 février 2017

Ils voyageaient presque à l'oeil sur l'A 10

Les deux entrepreneurs avaient imaginé un système leur permettant d’avaler les kilomètres d’autoroute presque sans bourse délier.
Tribunal correctionnel de Tours
Quand on fraude 594 fois, on peut être qualifié… de récidivistes. Aleksandar et Goran, deux Macédoniens domiciliés à La Riche, ont été jugés dernièrement par le tribunal correctionnel de Tours pour avoir usé et abusé de la technique dite du double ticket de péage.
Les deux hommes tiennent une entreprise dans l'agglomération tourangelle et interviennent sur de nombreux chantiers un peu partout en France.
Afin de limiter les frais généraux, ils avaient pris l'habitude, lorsqu'ils utilisaient les camionnettes de la société ou l'Audi A4 de l'un d'entre eux, de retirer deux billets au lieu d'un seul. L'un était utilisé tout à fait normalement, le second dans un laps de temps où il était encore valable mais pour acquitter un trajet que l'on prétendait limité à la sortie prochaine alors qu'il avait permis d'effectuer des centaines de kilomètres.
Nous n'insisterons pas d'avantage sur le modus operandi – « Il ne manquerait plus que ça fasse des émules », ironise le procureur Albisetti – mais les chiffres donnés par le tribunal font, en effet, « rêver » : 2,80 € pour un Paris-Monnaie au lieu de 22,20 € quand on est honnête, ça fait une différence.
« Une différence de 23.502, 80 € si on totalise l'ensemble des trajets réalisés entre mai 2013 et avril 2016 », indique l'avocate de Cofiroute.