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lundi 11 novembre 2013

ASF : les agents réclament plus de moyens


Des conditions de travail qui se dégradent, des départs à la retraite qui ne sont pas remplacés, des effectifs, notamment aux péages qui ne cessent de décroître, il y a comme un gros malaise social au sein des autoroutes du sud de la France. Hier matin, l'ensemble des agents des branches "péage", "téléopération", "espaces clients" et "Fraude aux autoroutes" de l'intersyndicale CFDT, UNSA, FO et CGT, se sont rassemblés devant le siège de la direction du district Provence-Camargue à Orange avec la ferme intention de rencontrer leurs deux grands directeurs à savoir M. Rossi, directeur d'exploitation Méditerranée, Olivier Turcan, directeur d'exploitation régional.

De Bollène à Lançon, d'Orange à Lunel ou de Nîmes à Arles, les agents qui travaillent sur les autoroutes A7, A9 et A54, soit 672 personnes avouent aujourd'hui être très inquiets quant à leur avenir. "Si nous avons déposé ce préavis de grève d'une semaine, ajoutent d'une seule et même voix l'ensemble des organisations syndicales, c'est essentiellement à la demande l'ensemble des salariés. Ce sont eux qui ont alerté leurs syndicats respectifs sur la situation sociale de l'entreprise". À titre d'exemple, l'intersyndicale évoque le cas des permanences de nuit (soit entre 20h et 4h du matin), une seule personne a en charge les gares de péage de Bollène, Orange Sud et Orange centre, Roquemaure, Remoulins et Avignon nord et sud. Dernièrement un automobiliste est resté coincé 55 minutes avant que l'agent intervienne, tout simplement parce que ce dernier dépannait un autre client !"

Aujourd'hui, les revendications de l'intersyndicale sont au nombre de 5 : ils s'opposent à l'organisation péage 2014 qui vise à une plus grande automatisation et un développement du télépéage, ils réclament sur chaque site des effectifs conséquents, l'application stricte des dispositions conventionnelles et des accords d'entreprises, la pose de 3 semaines de congés consécutives en période estivale et surtout l'arrêt de la destruction de l'outil de travail qui, toujours selon les syndicats, "ne respecte plus, ni le service dû aux usagers, ni le rythme social pourtant garanti par la direction générale de l'entreprise".

Ce matin (vendredi 8 novembre), vers 10h, une délégation de l'intersyndicale devrait être reçue par le préfet de Vaucluse. Si ce dernier leur ferme les portes, ils envisagent d'aller au-devant du préfet de Région à Marseille. Soulignons enfin, que leurs homologues des mêmes services du district de Narbonne sont également en grève

sources : laprovence.com 

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