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lundi 25 avril 2016

« Les autoroutes sont écolos », selon le président de Vinci Autoroutes



Même pas peur ! Pierre Coppey estime que les bus pleins circulant sur ses voies sont plus écologiques que des trains à vide...

Les autoroutes, une voie de transport écologique ? C’est ce qu’a affirmé Pierre Coppey, le président de Vinci Autoroutes, dans une interview au Parisien . Egalement président de l’Association des sociétés françaises d’autoroutes (Afsa), Pierre Coppey a vanté les mérites des accords entre les autoroutiers et les sociétés d’auto-partage.
De fait, depuis l’accord passé entre l’Etat et les sociétés d’autoroutes le 9 avril 2015, ces dernières s’étaient engagées à favoriser ce moyen de transport. L’accord avait également résolu à court terme le conflit qui opposait le gouvernement, favorable au gel des tarifs des péages, et les autoroutiers qui accusaient l’exécutif de revenir sur ses engagements contractuels. Sur ce point, pas de surprise : les tarifs augmenteront tous les ans jusqu’en 2023.

Un coût environnemental
«  Sur un trajet comme Le Mans-Rennes, il y a aujourd’hui une moyenne quotidienne de 208 covoitureurs », se félicite Pierre Coppey. Les autoroutiers mettent également en valeur depuis quelques temps des bornes de recharges pour des véhicules électriques. Mais Pierre Coppey va plus loin : « si l’on compare l’impact environnemental de bus pleins roulant sur nos infrastructures à celui de trains circulant parfois quasi à vide, alors oui, les autoroutes sont écolos ».
Selon le président de l’Afsa, l’utilisation des autoroutes serait donc écologique, contrairement au ferré. Si l’affirmation peut surprendre, c’est notamment qu’elle ne mentionne pas le coût environnemental de la construction d’une autoroute. Les débats, notamment dans le sud-ouest entre Castres et Toulouse, restent vifs dès lors qu’il s’agit de traverser des écosystèmes, dont certains sont protégés. 

Cependant, si l’on considère l’impact sur les déplacements des espèces, train et autoroute ne sont pas spécialement écologiques. « Si l’on compare les effets de fragmentation du territoire entre les voies ferrées et les autoroutes, l’impact est le même », affirme Sylvie Vanpeene-Bruhier, ingénieur en Chef des Ponts et Eaux et Forêts à l’Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture ( Irstea ) à Aix-en-Provence. 

Peu d’études scientifiques
Sylvie Vanpeene-Bruhier estime également que la SNCF et les sociétés autoroutières sont au même niveau quant à la prise en charge de ce problème. Tous deux ont mis en place des moyens de traverser les voies, en-dessous des autoroutes notamment. Mais le retard reste important. 

Plus largement, l’affirmation de Pierre Coppey peut difficilement être corroborée ou contredire. De fait," les études scientifiques manquent sur la question", indique Sylvie Vanpeene-Bruhier

sources : lesechos.fr

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