Le secrétaire d'Etat aux Transports a annoncé ce 20 avril 2016 que la
concession de la future autoroute A45, qui reliera Saint-Etienne à Lyon, serait
attribuée au groupe français Vinci.
Alain Vidalies recevait ce mercredi le maire de Saint-Etienne, le président
du Département de la Loire, et le président de la région Auvergne Rhône-Alpes.
Le projet, qui reste évalué à 1,2 milliard d'euros, bénéficiera d'une
subvention d'équilibre de 845 millions d'euros prise en charge à hauteur de 50%
par l'État, tandis que les 3 collectivités invités à Paris se partageront un
montant équivalent.
Les 3 collectivités territoriales qui doivent cependant encore
"finaliser d'ici l'été la convention financière relative à leur
participation", d'après l'AFP.
Le groupe Vinci sera chargé de la réalisation et de l'exploitation, pendant
55 ans, de cette future autoroute à péage de près de 50 kilomètres, dont la
mise en service est prévue pour 2022.
Réaction de Laurent Wauquiez, le président (LR) de la Région
Auvergne-Rhône-Alpes: "L'engagement
de la Région a été décisif pour franchir cette étape et boucler les financements.
L'engagement définitif de la Région sera pris avant l'été, sur la base de
l'étude de comparaison entre la réalisation de l'A45 et l'aménagement de
l'A47".
Réaction du sénateur socialiste de la Loire, Maurice Vincent:
"Je me félicite que la réunion sur l’autoroute A 45 tenue hier au
ministère des transports ait permis la confirmation de l’engagement de l’Etat
que j’ai obtenu en 2013 auprès du Président de la République François Hollande.
Cet engagement a toujours été solide et réitéré par le Ministre Alain Vidalies,
en dépit du contexte budgétaire particulièrement tendu. Je regrette, en
revanche, que les collectivités n’aient obtenu aucun effort financier de la
société VINCI. Ceci n’est pas acceptable vu la subvention d’équilibre demandée,
et cet effort devra être acquis avant toute signature d’un accord financier
définitif [...] Outre l’effort de VINCI, la contribution de la Région reste
indispensable, avec celle d’autres collectivités qui bénéficieront de
l’infrastructure. C’est la seule solution pour que la participation de notre
agglomération soit ramenée à un niveau compatible avec ses finances, marquées
par la chute de l’épargne nette de 30 millions fin 2013 à 13,7 millions prévus
en 2016…"
sources : zoomdici.fr
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