Arrêté en Béarn, un chauffeur routier espagnol a été condamné par le
tribunal de Bayonne pour des escroqueries régulières estimées à 23.644 euros et
d'autres infractions
Un transporteur routier, patron d'une société de transport espagnol, a
comparu, jeudi dernier, devant le tribunal de grande instance de Bayonne, à
l'audience de comparution immédiate. Il a été déclaré coupable des faits d'escroquerie en récidive et des infractions à la
réglementation des transports.
En effet, ce ressortissant espagnol effectuait des escroqueries aux péagers
au préjudice des Autoroutes du sud de la France (ASF), depuis mai 2014. Avec 181 passages non réglés, ce ne sont pas
moins de 23.644 euros qui ne sont pas allés abonder les caisses des ASF
pendant cette période.
Son ensemble routier saisi
Il a été condamné à la saisie de son ensemble routier, au remboursement du préjudice de 23.644
euros, à 5000 euros d'amende pour les escroqueries, à 4000 euros pour
les infractions à la réglementation des transports et à 500 euros de dommages
et intérêts à chacune des sociétés d'autoroute, ASF et Escota. Il a été laissé libre à l'issue de
l'audience correctionnelle.
L'affaire a été mise au jour le 10 février dernier. Les gendarmes du
peloton motorisé de la gendarmerie d'Artix (Béarn) avaient obtenu un
renseignement concernant le passage à Toulouse d'un poids lourd espagnol forçant le dispositif de péages et ne payant
donc pas le passage.
Les gendarmes ont mis dans l'urgence un dispositif de surveillance et d'interception sur l'A64 au niveau de la
commune de Soumoulou. Ce dispositif a permis d'interpeller, à 18h45, le
chauffeur de ce poids lourd.
Déjà condamné en avril 2014
Placé en garde à vue, le chauffeur a reconnu les faits. Les enquêteurs ont
constaté qu'il était en récidive légale concernant le délit d'escroquerie pour
avoir été condamné, en avril 2014, par
le tribunal de Draguignan (Var) pour des faits similaires au préjudice
d'ASF et d'Escota.
De plus, quatre infractions à la
réglementation sociale des transports ont été constatées : fourniture de
faux renseignements sur les conditions de travail (délit), dépassement de
conduite journalière et absence de repos journalier.
Et le fraudeur utilisait son chronotachygraphe (appareil électronique
enregistreur de vitesse, de temps de conduite et d'activités) avec un aimant installé sur le
capteur électromagnétique de l'appareil dans
le but de fausser l'enregistrement des données.
sources : SudOuest.fr
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