Le 16 décembre, Pierre Coppey,
président de Vinci Autoroutes, était l'invité du Grand Journal, présenté
par Hedwige Chevrillon, sur BFM Business.
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Unsa – Autoroutes
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Tél : 06 07 80 17 17 / E-Mail : unsa-autoroutes@orange.fr
mercredi 17 décembre 2014
autoroutes : Les péages ont-ils moins augmenté depuis la privatisation ?
D'après Pierre Coppey, patron de Vinci autoroutes,
"depuis 2006, les tarifs augmentent moins qu'avant la privatisation".
Vrai, mais le patron de Vinci autoroutes oublie de dire que les péages ont
augmenté largement au-delà l'inflation depuis quelques années.
Depuis la privatisation, la hausse annuelle des péages
pour les voitures est en moyenne d'1,8% contre un peu plus de 2% entre 2001 et
2007. La différence n'est pas franchement flagrante mais Pierre Coppey a donc
plutôt raison. Pour un trajet entre Paris et Marseille par exemple,
l'augmentation est d'1,75 euro sur les deux dernières années.
Augmentations plus fortes que l'inflation
Sauf que le patron de Vinci autoroutes oublie de dire
plusieurs choses. D'abord, la hausse autorisée des péages par l'Etat est
indexée sur un pourcentage de l'inflation, 70% en règle générale. Mais depuis
dix ans, d'après l'Autorité de la concurrence, les tarifs montent bien plus
vite que l'inflation. Cette année, alors que l'inflation est quasi nulle, les
péages ont augmenté d'un peu plus d'1%.
Pourquoi les tarifs augmentent plus que l'inflation ?
Les sociétés d'autoroute le justifie par les
investissements supplémentaires qu'elles doivent réaliser, notamment pour
entretenir ou moderniser les quelque 9.000 km d'autoroute sous concession du
pays. Elles peuvent également répercuter la taxe d'aménagement du territoire
qui sert à financer les lignes en déficit de la SNCF.
Des hausses inégalement réparties
En moyenne, d'après le site l'Internaute, il faut
compter 9 centimes d'euros par km d'autoroute. Mais les prix sont effectivement
très variables d'un tronçon à l'autre.
Il faut par exemple débourser un peu moins de 14
centimes d'euros pour emprunter l'autoroute de la Maurienne entre Lyon et
Modane, en Savoie. C'est l'une des autoroutes les plus chères de France.
Mais cela n'a pas empêché la société concessionnaire
d'augmenter ses tarifs de 2,3% cette année, largement au-dessus de la hausse
moyenne en 2014.
Chiffre d'affaires en hausse de 26%
Pour autant, après le rapport de la Cour des comptes
de 2008 et la prise de position de l'Etat en 2011, les sociétés d'autoroutes se
sont engagées à ne plus pratiquer le "foisonnement", qui consistait à
appliquer les plus fortes hausses sur les tronçons les plus fréquentés.
Malgré cela, d'après l'Autorité de la concurrence, ce
n'est pas l'augmentation du trafic routier, ni l'ouverture de nouvelles
sections d'autoroute mais bien la hausse continue des tarifs de péages qui
expliquent l'explosion du chiffre d'affaires des sociétés concessionnaires : +
26% depuis la privatisation.
Sources :
franceinfo.fr
plus un Kopeck d'après Coppey
Pour le patron de Vinci, «il n'y a pas de magot des
sociétés d'autoroutes»
Le président de Vinci Autoroutes, Pierre Coppey, a
assuré lundi qu'il n'y avait «pas de magot des sociétés d'autoroutes»,
alors que ces dernières doivent être reçues dans la semaine par le Premier
ministre, qui souhaite une «remise à plat totale» de leurs
concessions.
«A la fin, il ne reste rien»
«La concession permet d'investir massivement les
sommes colossales qu'il faut pour construire un réseau (...). A la fin vous
rendez l'actif, vous remboursez vos obligataires, vos actionnaires et il ne
reste rien», a-t-il déclaré.
L'Autorité de la concurrence a pointé dans un récent
rapport les taux de rentabilité supérieurs à 20% des sociétés concessionnaires
d'autoroutes, ainsi qu'une augmentation des prix des péages plus rapide que
l'inflation.
«Il est temps d'arrêter les fantasmes»
«Il est temps d'arrêter les fantasmes et d'arrêter de
faire dire n'importe quoi aux chiffres», a répliqué Pierre Coppey,
ajoutant que «l'Autorité de la concurrence confond le résultat net
comptable annuel avec le taux de retour sur investissement», qui est
actuellement «négatif compte tenu des investissements que nous avons
consentis».
Selon le patron de Vinci Autoroutes, «les tarifs
augmentent moins qu'avant la privatisation» du réseau autoroutier en 2006
et les entreprises du secteur y ont investi 31 milliards d'euros depuis cette
date.
«Les automobilistes savent que les concessions d'autoroutes
ont doté la France du meilleur réseau européen et ils savent que ça a un prix
(...) A la fin, il faut toujours que quelqu'un paie», a-t-il poursuivi, alors
que les sociétés concessionnaires prévoient une hausse de 0,57% des tarifs des
péages au 1er février 2015.
sources : 20minutes.fr
mardi 16 décembre 2014
La Cour des comptes appelle à des « mesures d’urgence » pour sauver les retraites complémentaires
La situation
financière des retraites complémentaires (Agirc pour les cadres et Arrco pour
l’ensemble des salariés du privé) est « alarmante » et un
relèvement de l’âge légal de départ semble inéluctable. Tel est le principal
enseignement d’un rapport de la Cour des comptes sur ces régimes, révélé lundi
15 décembre par Le Parisien, et dont Le Monde s’est procuré
une copie provisoire. Le rapport définitif doit être rendu public jeudi
18 décembre.
dimanche 7 décembre 2014
Autoroutes : l’ASFA répond au Parisien
L’Association
des sociétés françaises d’autoroutes (ASFA) vient de répondre par communiqué à
l’article du Parisien paru ce vendredi 5 décembre 2014. Celui-ci avance un
montant de 14,7 milliards d’euros de recettes supplémentaires, l’ASFA indique
que ce chiffre ne correspond à aucune donnée connue.
L’ASFA tient à rappeler que ce plan d’investissement, financé par des prolongements de concessions allant de 2 à 4 ans, immobilise immédiatement 3,2 milliards d’euros et que le remboursement de ce montant ne sera perçu que dans vingt ans. Les sociétés autoroutières assument les risques liés aux travaux et à l’évolution du trafic pendant cette période.
L’ASFA rappelle également que ces recettes doivent être pondérées avec un coefficient d’actualisation pour les ramener en euros d’aujourd’hui. Enfin, l’association souligne que cette décision a été examinée, contrôlée et validée par la Commission Européenne le 29 octobre dernier.
En conclusion, l’AFSA dit regretter l’orientation tendancieuse des affirmations publiées par le quotidien.
L’ASFA tient à rappeler que ce plan d’investissement, financé par des prolongements de concessions allant de 2 à 4 ans, immobilise immédiatement 3,2 milliards d’euros et que le remboursement de ce montant ne sera perçu que dans vingt ans. Les sociétés autoroutières assument les risques liés aux travaux et à l’évolution du trafic pendant cette période.
L’ASFA rappelle également que ces recettes doivent être pondérées avec un coefficient d’actualisation pour les ramener en euros d’aujourd’hui. Enfin, l’association souligne que cette décision a été examinée, contrôlée et validée par la Commission Européenne le 29 octobre dernier.
En conclusion, l’AFSA dit regretter l’orientation tendancieuse des affirmations publiées par le quotidien.
ASFAllait pas la chercher !
lire l'article sur le site LeParisien : ici
Autoroutes : l’ASFA répond au Parisien
L’Association
des sociétés françaises d’autoroutes (AFSA) vient de répondre par
communiqué à l’article du Parisien paru ce vendredi 5 décembre 2014.
Celui-ci avance un montant de 14,7 milliards d’euros de recettes
supplémentaires, l’AFSA indique que ce chiffre ne correspond à aucune
donnée connue.
L’AFSA tient à rappeler que ce plan d’investissement, financé par des prolongements de concessions allant de 2 à 4 ans, immobilise immédiatement 3,2 milliards d’euros et que le remboursement de ce montant ne sera perçu que dans vingt ans. Les sociétés autoroutières assument les risques liés aux travaux et à l’évolution du trafic pendant cette période.
L’AFSA rappelle également que ces recettes doivent être pondérées avec un coefficient d’actualisation pour les ramener en euros d’aujourd’hui. Enfin, l’association souligne que cette décision a été examinée, contrôlée et validée par la Commission Européenne le 29 octobre dernier.
En conclusion, l’AFSA dit regretter l’orientation tendancieuse des affirmations publiées par le quotidien.
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L’AFSA rappelle également que ces recettes doivent être pondérées avec un coefficient d’actualisation pour les ramener en euros d’aujourd’hui. Enfin, l’association souligne que cette décision a été examinée, contrôlée et validée par la Commission Européenne le 29 octobre dernier.
En conclusion, l’AFSA dit regretter l’orientation tendancieuse des affirmations publiées par le quotidien.
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