Jadis limitées aux seules stations-service, les aires d'autoroutes sont en
pleine transformation, multipliant services et commerces pour faire en sorte
que le client reste (et consomme) plus longtemps.
"Il y a 20 ans, les aires servaient essentiellement pour le
ravitaillement du carburant car un plein faisait 400 kilomètres. Aujourd'hui,
avec un plein on tient 1.000 kilomètres donc il faut reconfigurer les aires
pour que le client s'arrête", argumente Hervé Adam, directeur du pôle
commerce chez Vinci Autoroutes.
Pour Vinci, qui exploite la plupart des autoroutes du Sud et de l'Ouest de
la France, c'est d'abord une question de sécurité routière. Il y a aussi, bien
évidemment, une arrière-pensée économique puisque ses 172 aires rapportent tout
de même 500 millions d'euros de chiffre d'affaires (hors carburant) et vendent
un milliard de litres d'essence par an.
Mais avec des restaurants ringards et des stations-service peu
accueillantes, les aires avaient grandement besoin d'un coup de jeune, quand
les grandes gares ou les aéroports sont déjà devenus de vrais temples de la
consommation.
Depuis cinq ans, Vinci les renouvelle donc une à une avec deux objectifs:
réunir en un seul lieu les parties essence et restauration, et développer les
enseignes connues pour que le client se sente comme en ville, explique Hervé
Adam.
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sources : lepoint.fr